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sábado, 27 de febrero de 2016

Le théâtre médiéval

Le théâtre médiéval

Les origines du théâtre religieux remontent aux offices liturgiques et aux fêtes des saints.
La foi s’extériorise dans les cérémonies religieuses : pour les grandes fêtes, le culte est illustré par des scènes de l’Ancien ou du Nouveau Testament, en latin et en prose d’abord, plus tard en français et en vers. Ainsi le peuple participe d’une façon plus active.


L’illustration des événements religieux devient un spectacle de plus en plus grandiose au point même de troubler l’office de sorte que le clergé le fait représenter sous le porche de l’église ou sur la place publique.
Les acteurs, d’abord prêtres ou clercs, ont plus tard été remplacés par des laïques.
La plus ancienne représentation est le Jeu d’Adam, un jeu semi-liturgique du XIIème siècle, qui se rapporte au mystère de la Rédemption et retrace toute l’histoire de l’humanité depuis le crime de Caïn jusqu’à la venue du Christ.
On distingue encore les représentations des miracles (XIII-XIVème siècle) qui exploitent les vies des saints ou des aventures dans lesquelles interviennent des saints ou des saintes.



Le miracle de Théophile de Rutebeuf (XIIème siècle).





Le miracle de Notre-Dame (XIVème siècle).






Les mystères sont les grands drames liturgiques du XVème siècle. Ils mettent en scène un événement de la vie du Christ. Tous les lieux de l’action sont représentés sur le théâtre. Ils se jouent en plusieurs jours et ont besoin de centaines d’acteurs. En 1540, le Parlement abolit les mystères : “Ils mélangent trop le profane et le sacré”. L’Eglise se sépare du peuple.



Le mystère de la Passion d’Arnould Gréban (45.000 vers, 400 personnages, représenté en 4 jours !).

Parallèlement au théâtre religieux s’est développé le théâtre comique. Citons au XIIème siècle : Le Jeu de la Feuillée et Robin et Marion d’Adam de la Halle.
La moralité est une pièce à intention moralisatrice aux personnages souvent allégoriques.

La sottie est une sorte de revue satirique. Elle se met parfois au service des idées politiques du temps.

Le jeu du Prince des Sots de Gringoire où l’auteur attaque la prétention du pape Jules II de faire la guerre à Louis XII, roi de France.

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