La
perspective illusionniste Italienne
Dans la deuxième moitié de XVIIIe siècle et depuis la Renaissance,
c’est le théâtre à l’italienne qui règne, celui-ci s’impose par ses toiles de
fond extrêmement chargées. On fait alors appel à des peintres, appelés pour
leurs travaux de perspectives les "Perspecteurs" pour concevoir le
lieu. on peut citer Niccolo Brenullechi
Le théâtre à l'italienne, ne diffère
des gigantesques structures antiques que par des dimensions plus modestes
permettant au public de percevoir bien plus en finesse le jeu des artistes,
l'interprétation des œuvres musicales et conservant toujours l'immuable
principe encore en usage de nos jours: des spectateurs assis face à la scène
et ses décors.
Classiquement, la salle est structurée en plusieurs étages/balcons sur un
plan ayant varié de forme entre le -U- et l'ovale tronqué qui délimitent
architecturalement la largeur d'ouverture de la scène.
La scène à
l'italienne est le centre d'un vaste volume en grande partie invisible
du public; la cage de scene , où sont
aménagés différents espaces techniques recevant une machinerie complexe qui
permet de produire absolument tous les effets spéciaux ou décoratifs
imaginables pour la mise en scène ou présentation adaptée,
organisée pour chaque type d’œuvre ou genre de spectacle.
Aujourd'hui, ces principes architectoniques de la cage de cage de scene ne ne varient
pas. Quant à la forme de la salle, quelles que soient les modes, elle
comportera toujours des spectateurs plus ou moins éloignés des artistes, ce
qui est le propre d'un lieu recevant du public.
Parmi les préjugés qui subsistent au sujet de la salle de théâtre à
l'italienne, il y a "voir et être vu".
Il faut savoir que jusqu'au début du XIXème siècle, toutes les salles de
spectacle étaient éclairées du début à la fin du spectacle par de multiples
girandoles et lustres équipés de chandelles. Il a fallu attendre l'avènement
du gaz d'éclairage vers 1820 (A Paris, théâtre de l'Odéon et théâtre de
l'Opéra impérial situé rue Le Pelletier) et la souplesse de son réglage afin
de plonger les salles dans une pénombre presque totale mettant en valeur des
éclairages scéniques beaucoup plus élaborés, gradués et colorés; le noir
complet n'a pu y être obtenu qu'avec l'électricité, permettant de concentrer
toute l'attention du public vers la scène et l’œuvre.
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