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jueves, 25 de febrero de 2016

La perspective illusionniste Italienne

La perspective illusionniste Italienne





Dans la deuxième moitié de XVIIIe siècle et depuis la Renaissance, c’est le théâtre à l’italienne qui règne, celui-ci s’impose par ses toiles de fond extrêmement chargées. On fait alors appel à des peintres, appelés pour leurs travaux de perspectives les "Perspecteurs" pour concevoir le lieu. on peut citer Niccolo Brenullechi







Le théâtre à l'italienne, ne diffère des gigantesques structures antiques que par des dimensions plus modestes permettant au public de percevoir bien plus en finesse le jeu des artistes, l'interprétation des œuvres musicales et conservant toujours l'immuable principe encore en usage de nos jours: des spectateurs assis face à la scène et ses décors.

Classiquement, la salle est structurée en plusieurs étages/balcons sur un plan ayant varié de forme entre le -U- et l'ovale tronqué qui délimitent architecturalement la largeur d'ouverture de la scène.
La scène à l'italienne est le centre d'un vaste volume en grande partie invisible du public; la cage de scene  , où sont aménagés différents espaces techniques recevant une machinerie complexe qui permet de produire absolument tous les effets spéciaux ou décoratifs imaginables pour la mise en scène ou présentation adaptée, organisée pour chaque type d’œuvre ou genre de spectacle.
Aujourd'hui, ces principes architectoniques de la cage de cage de scene ne ne varient pas. Quant à la forme de la salle, quelles que soient les modes, elle comportera toujours des spectateurs plus ou moins éloignés des artistes, ce qui est le propre d'un lieu recevant du public.
Parmi les préjugés qui subsistent au sujet de la salle de théâtre à l'italienne, il y a "voir et être vu".




Il faut savoir que jusqu'au début du XIXème siècle, toutes les salles de spectacle étaient éclairées du début à la fin du spectacle par de multiples girandoles et lustres équipés de chandelles. Il a fallu attendre l'avènement du gaz d'éclairage vers 1820 (A Paris, théâtre de l'Odéon et théâtre de l'Opéra impérial situé rue Le Pelletier) et la souplesse de son réglage afin de plonger les salles dans une pénombre presque totale mettant en valeur des éclairages scéniques beaucoup plus élaborés, gradués et colorés; le noir complet n'a pu y être obtenu qu'avec l'électricité, permettant de concentrer toute l'attention du public vers la scène et l’œuvre.

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