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lunes, 29 de febrero de 2016

Histoire du théâtre


Histoire du théâtre



L’origine du théâtre: L'étymologie du mot fonde le théâtre sur le " regard " (theatron, du verbe grec theomai, "voir"). Au début le théâtre est en lien étroit avec une cérémonie religieuse. En Occident, le théâtre trouve sans doute son origine en Grèce, où les représentations dramatiques apparaissent dans le culte de Dionysos (Dieu du vin et de la fête) dès le VIè siècle avant JC. Un chœur de citoyens chantait et dansait. Déjà en Grèce antique, on observe la séparation entre les tragédies et les comédies.





Le théâtre au Moyen Age: 

La scène: Elle était toujours installée au-dessus d’un échafaud très élevé adossé généralement contre la façade d’une maison. La scène était donc provisoire, installée au milieu des rues dans les villes. Des toiles peintes représentaient une maison, un bois ou un palais. Deux types de spectacles: Les farces – des spectacles comiques, voire grossiers, qui représentent les paysans dans leur vie quotidienne, avec coups de bâtons, mauvaises plaisanteries… Les « mistères »-> mystères – des spectacles religieux qui mettent en scène des épisodes de la vie du Christ et des Saints.





Le théâtre à l’époque classique:


A partir du XVIIème siècle, le théâtre devient un genre littéraire très réglementé, très codifié. Des règles très précises doivent être respectées (langage, thèmes, durée…) Sous le règne du Roi Soleil, Louis XIV, le théâtre devient même un divertissement de la Cour. Des auteurs de théâtre comme Molière et Racine sont encouragés et payés par le Roi. Le théâtre devient alors un édifice monumental et luxueux, où l’on joue des comédies et des tragédies.



domingo, 28 de febrero de 2016

Le théâtre grec







Le théâtre grec



Les Grecs furent les premiers à découvrir le pouvoir de la parole, l’art oratoire... Le théâtre trouve ses origines dans la représentation religieuse mimétique de l’histoire des dieux et de leurs mythes, et est intimement lié à Dionysos.

Le char de Thespis

D'après certaines légendes, Thespis aurait parcouru les campagnes avec sa troupe sur son char rustique qui lui servait également de scène... Ce qui est en revanche véridique, c'est que les premiers théâtres grecs ont été des aires de battage pour le blé, où s'animaient les remerciements des paysans à Dionysos.



Les Dionysies

Il y a trois fêtes par an:

Les grandes Dionysies, au mois de l’Élaphébolion (mars/avril)
Les Dionysies rurales, au mois de Poséidon (décembre/janvier)
Les Lénéennes, au mois de Gamélion(janvier/février)

Durant cinq jours des auteurs dramatiques (les étrangers, grecs non Athéniens, étaient admis) s’affrontaient en présentant en une journée trois tragédies et un drame satirique ; les oeuvres étant préalablement choisies par l’archonte. L'archonte choisissait l'acteur principal (protagoniste), le second rôle (deutéragoniste), le troisième rôle (tritagoniste)... Puis avait lieu un tirage au sort pour désigner l'ordre dans lequel les poètes choisissait leur troupe. Ceci fait on assistait à une cérémonie (proâgon) de présentation générale du spectacle dans l'Odéon. Toute la cité participait à cet évènement... De plus cela avait lieu le jour où le tribut devait être payé!

1er jour
Procession dionysiaque
2e jour
Concours lyriques des dithyrambes
3e jour
Comédies (au départ 3 poètes... puis 5)
4e, 5e et 6e jours
Tragédies (un jour par poète) - tétralogie, donc trois tragédies et un drame satirique!!! 


Présidées par le prêtre de Dionysos, elles débutaient par une grande procession, où de jeunes hommes déguisés en satyres traversaient la ville en transportant l’image du dieu assis sur un char ressemblant à un bateau ; puis avaient lieu les sacrifices d’animaux. Enfin la fête pouvait commencer...

Les bacchants et bacchantes, officiants de Dionysos, lui dédiaient un hymne sacré, le dithyrambe, ayant dessiné un cercle autour de son autel et en dansant. Parfois l’un d’entre eux se détachait et montait sur une estrade afin d’improviser une monodie... c’était les premiers protagonistes!


En 550, Thespis écrivit ces monodies, créant ainsi l’art dramatique.


Les chorèges (choregoi), les producteurs, avaient à leurs frais toute l’organisation, ainsi que les rafraîchissements!

On peut penser qu'il y avait une ambiance de kermesse... (Platon nomme d'ailleurs le public des représentations dramatiques la "théâtrocratie")


Durant la guerre du Péloponnèse, la durée de la fête fut réduite à quatre jours. 


sábado, 27 de febrero de 2016

Le théâtre médiéval

Le théâtre médiéval

Les origines du théâtre religieux remontent aux offices liturgiques et aux fêtes des saints.
La foi s’extériorise dans les cérémonies religieuses : pour les grandes fêtes, le culte est illustré par des scènes de l’Ancien ou du Nouveau Testament, en latin et en prose d’abord, plus tard en français et en vers. Ainsi le peuple participe d’une façon plus active.


L’illustration des événements religieux devient un spectacle de plus en plus grandiose au point même de troubler l’office de sorte que le clergé le fait représenter sous le porche de l’église ou sur la place publique.
Les acteurs, d’abord prêtres ou clercs, ont plus tard été remplacés par des laïques.
La plus ancienne représentation est le Jeu d’Adam, un jeu semi-liturgique du XIIème siècle, qui se rapporte au mystère de la Rédemption et retrace toute l’histoire de l’humanité depuis le crime de Caïn jusqu’à la venue du Christ.
On distingue encore les représentations des miracles (XIII-XIVème siècle) qui exploitent les vies des saints ou des aventures dans lesquelles interviennent des saints ou des saintes.



Le miracle de Théophile de Rutebeuf (XIIème siècle).





Le miracle de Notre-Dame (XIVème siècle).






Les mystères sont les grands drames liturgiques du XVème siècle. Ils mettent en scène un événement de la vie du Christ. Tous les lieux de l’action sont représentés sur le théâtre. Ils se jouent en plusieurs jours et ont besoin de centaines d’acteurs. En 1540, le Parlement abolit les mystères : “Ils mélangent trop le profane et le sacré”. L’Eglise se sépare du peuple.



Le mystère de la Passion d’Arnould Gréban (45.000 vers, 400 personnages, représenté en 4 jours !).

Parallèlement au théâtre religieux s’est développé le théâtre comique. Citons au XIIème siècle : Le Jeu de la Feuillée et Robin et Marion d’Adam de la Halle.
La moralité est une pièce à intention moralisatrice aux personnages souvent allégoriques.

La sottie est une sorte de revue satirique. Elle se met parfois au service des idées politiques du temps.

Le jeu du Prince des Sots de Gringoire où l’auteur attaque la prétention du pape Jules II de faire la guerre à Louis XII, roi de France.

viernes, 26 de febrero de 2016

Le Théâtre de la Renaissance

Le Théâtre de la Renaissance

Le Théâtre de la Renaissance  est classé monument historique. Inauguré en 1873 et mis à la disposition de la troupe théâtrale de Victor Hugo et d'Alexandre Dumas, ce haut lieu de la culture dramatique a donné tous les plus grands classiques du patrimoine Français. Ce monument est l'archétype du théâtre à l'italienne, inspiré de l'opéra Garnier. Proposant 650 places, il a été dirigé par les 
plus grands noms tels Feydeau ou Sarah Bernardt. Les plus grandes stars de l'histoire théâtrale Françaises ont été applaudies ici : Arletty, Raimu, Francis Blanche, Edwige Feuillère.


Du romantisme aux spectacles comiques


Créé pour représenter les drames romantiques au XIXe siècle, le Théâtre de la Renaissance a rapidement élargi sa programmation. De nombreux opéras-comiques et opéras-bouffes y ont été montés : La Jolie Parfumeuse, en 1873, sur une musique d'Offenbach, ou encore La Tzigane, en 1877, sur une musique de Johann Strauss. En 1893, la célèbre comédienne Sarah Bernhardt reprend la direction du Théâtre de la Renaissance, ce qui lui permet d'interpréter les rôles de son choix. Elle revient au romantisme en créant Lorenzaccio d'Alfred de Musset et interprétera le rôle-titre. Au XXe siècle, le Théâtre de la Renaissance propose de nombreuses opérettes et des spectacles comiques. En 1990, sous la direction de Niels Arestrup, le théâtre accueille La Cuisse du steward de Jean-Michel Ribes. En 1994, c'est au tour d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri d'investir le Théâtre de la Renaissance avec Un air de famille. Immense succès, la pièce sera jouée plus d'un an.

Le théâtre italien

Réapparaissant en Italie, le théâtre s'inspire énormément des textes antiques. A la différence de l'Antiquité, les artistes se produisent sur des scènes mobiles qui permettent de pouvoir jouer en extérieur ou en intérieur. La création des décors bénéficie grandement des règles de la perspective découverte par l'architecte italien Filippo Brunelleschi, car les décors deviennent plus réalistes. En Angleterre, le théâtre est très réputé. C'est effectivement à cette époque que le génie anglais William Shakespeare (1564-1616) écrit ses pièces de théâtre. Jouant et écrivant ses pièces pour une petite troupe de théâtre, il devient très populaire.



















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jueves, 25 de febrero de 2016

La perspective illusionniste Italienne

La perspective illusionniste Italienne





Dans la deuxième moitié de XVIIIe siècle et depuis la Renaissance, c’est le théâtre à l’italienne qui règne, celui-ci s’impose par ses toiles de fond extrêmement chargées. On fait alors appel à des peintres, appelés pour leurs travaux de perspectives les "Perspecteurs" pour concevoir le lieu. on peut citer Niccolo Brenullechi







Le théâtre à l'italienne, ne diffère des gigantesques structures antiques que par des dimensions plus modestes permettant au public de percevoir bien plus en finesse le jeu des artistes, l'interprétation des œuvres musicales et conservant toujours l'immuable principe encore en usage de nos jours: des spectateurs assis face à la scène et ses décors.

Classiquement, la salle est structurée en plusieurs étages/balcons sur un plan ayant varié de forme entre le -U- et l'ovale tronqué qui délimitent architecturalement la largeur d'ouverture de la scène.
La scène à l'italienne est le centre d'un vaste volume en grande partie invisible du public; la cage de scene  , où sont aménagés différents espaces techniques recevant une machinerie complexe qui permet de produire absolument tous les effets spéciaux ou décoratifs imaginables pour la mise en scène ou présentation adaptée, organisée pour chaque type d’œuvre ou genre de spectacle.
Aujourd'hui, ces principes architectoniques de la cage de cage de scene ne ne varient pas. Quant à la forme de la salle, quelles que soient les modes, elle comportera toujours des spectateurs plus ou moins éloignés des artistes, ce qui est le propre d'un lieu recevant du public.
Parmi les préjugés qui subsistent au sujet de la salle de théâtre à l'italienne, il y a "voir et être vu".




Il faut savoir que jusqu'au début du XIXème siècle, toutes les salles de spectacle étaient éclairées du début à la fin du spectacle par de multiples girandoles et lustres équipés de chandelles. Il a fallu attendre l'avènement du gaz d'éclairage vers 1820 (A Paris, théâtre de l'Odéon et théâtre de l'Opéra impérial situé rue Le Pelletier) et la souplesse de son réglage afin de plonger les salles dans une pénombre presque totale mettant en valeur des éclairages scéniques beaucoup plus élaborés, gradués et colorés; le noir complet n'a pu y être obtenu qu'avec l'électricité, permettant de concentrer toute l'attention du public vers la scène et l’œuvre.

miércoles, 24 de febrero de 2016

La comédie

       

 La comédie 

comédie est un des deux genres principaux de composition dramatique, celui où l'on représente une action prise dans la vie commune et sous un aspect propre à exciter le rire.

La comédie s'amuse à nous montrer chez l'humain la nature morale asservie aux instincts physiques : le sot, le poltron, l'égoïste, le gourmand, le sensuel, l'individu esclave de ses habitudes et de ses besoins, jouet de son humeur et du hasard, voilà son héros de prédilection. Elle se tient à la peinture du présent, s'attache à saisir la vie par son côté mesquin, et à en faire éclater les mécomptes et les petitesses en saillies de gaieté. De sa nature, elle ne prêche pas, elle ne prétend à corriger personne; elle ne songe qu'à nous amuser du spectacle de nos travers et de nos sottises : si elle vise parfois à nous donner quelque leçon, ce n'est qu'une leçon de prudence humaine; elle nous enseigne l'art de la vie, et sa morale, si morale il y a, n'est autre que celle du monde, où le succès appartient plutôt aux habiles qu'aux vertueux.

La comédie d'intrigue présente un enchaînement d'aventures plaisantes, de situations embarrassantes et bizarres, qui tiennent le spectateur en suspens jusqu'au dénouement. 

De la combinaison des trois genres de comédie résulte ce que Lemercier nomme la comédie mixte, laquelle admet à la fois tous les moyens, tous les ressorts qui peuvent contribuer au développement d'une action comique.


La tragédie

Selon la définition du Petit Robert, la tragédie est : « une œuvre dramatique en vers, présentant une action tragique dont les événements, par le jeu de certaines règles ou bienséances se traduisent essentiellement en conflits intérieurs chez des personnages illustres aux prises avec un destin exceptionnel ». Ce qu’il faut mentionner, et ce que le dictionnaire mentionne aussi d’ailleurs, c’est qu’elle nous vient de la Grèce antique. Plus précisément, elle est née du dithyrambe, culte fait au dieu Dionysos. Voyons donc les deux grandes périodes de la tragédie : la période antique et la période classique.


Première partie : la tragédie antique ou le début des œuvres lyriques et dramatiques

Tout a commencé par la présence d’un choeur qui célébrait le dieu en se produisant autour de son autel. Par la suite, on a ajouté les acteurs dans ces cultes faits au dieu Dionysos et c’est ce qui a permis les dialogues tels qu’on les connaît dans la tragédie grecque. Eschyle a été le premier à les introduire au cinquième siècle av. J.-C., mais c’est Sophocle et Euripide qui les rendirent plus importants dans leurs écrits en préférant comme héros l’homme aux dieux. Les représentations tragiques de cette époque étaient aussi importantes que les cérémonies religieuses. Le théâtre était construit en demi-cercle à ciel ouvert, les acteurs donnaient un jeu brillant et terriblement stupéfiant, parés des plus beaux costumes. Les thèmes étaient directement puisés dans les légendes ou dans l’histoire de la Grèce. Ces thèmes pouvaient être en rapport avec la nature, les dieux, l’hérédité et ils avaient un point en commun, ils nous donnaient une image de l’homme dépassé par des événements, par des forces trop puissantes. Oedipe roi de Sophocle incarne bien l’homme aux prises avec la fatalité, avec la volonté des dieux.



    

martes, 23 de febrero de 2016

la tragédie classique ou l’admiration des Anciens

Deuxième partie : la tragédie classique ou l’admiration des Anciens


Le 17e siècle et ses auteurs s’inspireront beaucoup de l’Antiquité et de ses sujets tragiques. Des grands thèmes comme la révolte ou la fatalité reviennent en force durant ce siècle, directement puisés de la période antique. Aussi, on conserve des grands tragédiens comme Euripide ou Sénèque le langage poétique et l’action simple. Cependant, la tragédie du siècle classique doit répondre à plusieurs règles. Premièrement, elle doit être écrite en vers dans une langue soutenue. Deuxièmement, elle doit comporter cinq actes (le premier acte étant celui de l’exposition, les trois suivants faisant progresser l’action dramatique et le dernier contenant le dénouement toujours malheureux). 

Troisièmement les personnages doivent être d’un statut social élevé (prince, roi) et l’action doit se dérouler dans un passé lointain (l’Antiquité, la mythologie). Pour finir, la tragédie doit concorder avec la règle des trois unités :les unités de temps, de lieu et d’action. Pour bien résumer cette règle, voici une citation de Nicolas Boileau :"qu'en un seul lieu qu’en un seul jour, un seul fait accompli tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli".

Alors, si, en suivant cette règle, on veut parler d’une action qui s’est déroulée dans un autre lieu (puisqu’on ne peut changer de lieu), il faudra le faire par le biais des dialogues. C’est pourquoi ils sont si importants dans la tragédie.Tragique et comique sont deux mots qui ont des ressemblances, même s’ils paraissent bien différents à première vue, voilà pourquoi nous les avons joints ensemble dans ce texte. Tentons de comprendre pourquoi.

En fait, la comédie a les mêmes origines que la tragédie : elle nous vient de l’Antiquité, plus précisément du culte fait au dieu Dionysos. C’est le Grec Aristophane qui, au quatrième siècle av. J.-C., l’a utilisé pour dénoncer le pouvoir de l’argent. En regardant de plus près les grandes périodes comiques, on se rend compte qu’elles concordent bien avec les périodes tragiques. À l’époque de Sophocle oeuvrait Aristophane, à celle de Racine oeuvrait Molière. Ce n’est pas étonnant qu’il n’y ait pas de tragique sans comique puisque qu’il n’y a qu’un pas à franchir pour passer de l’un à l’autre, des pleurs aux rires. De plus, autre caractéristique, elle a aussi un effet cathartique dans un certain sens. 

Elle nous fait purger nos passions , elle nous libère comme le fait la tragédie. Cependant, il existe une nette différence entre les deux en ce qui a trait aux héros. Dans la comédie, nous avons affaire à un héros pire que nous tandis que le héros tragique est supérieur à nous (voir le texte Le Héros pour plus d’informations). Malgré cela, on peut dire que ces deux genres se rapprochent l’un de l’autre, sans en avoir l’air. C’est sans doute pour cela que des auteurs comme Corneille ont tenté de les réunir ensemble dans un seul genre : la tragi-comédie « dont l’action est romanesque et le dénouement heureux » (dict. Petit Robert).

lunes, 22 de febrero de 2016

Les caractéristiques de la tragédie.


LES CARACTERISTIQUES DE LA TRAGEDIE CLASSIQUE


DES GENS CELEBRES

La tragédie met en scène des personnages illustres et de rang élevé. La tragédie se situe dans des temps reculés ou mythiques, dans l'Antiquité grecque ou romaine (Horace de Corneille 1640), à l'époque biblique (Esther, de Racine 1689).

DES PERSONNAGES HEROÏQUES Les personnages tragiques prouvent leur héroïsme dans un combat contre la fatalité. Placés devant des choix difficiles (le dilemme tragique), ces héros ne peuvent éviter un dénouement malheureux. Lorsque le dénouement est heureux, on parle de tragicomédie (Le Cid de Corneille, 1637).


UN STYLE ELEVE ET ENLEVE Au XVIIe siècle, la tragédie est écrite en alexandrins, dans un style élevé (le style «sublime»). Elle présente une action en cinq actes. L'action respecte la règle des trois unités. Les registres privilégiés sont le tragique et le pathétique. La gravité et la tension n'empêchent pas l'ironie tragique. 


 
LES CARACTERISTIQUES DE LA TRAGEDIE CLASSIQUE
La tragédie renaît au XVIIe siècle pour connaître son apogée.

DES GENS CELEBRES


  •  La tragédie renaît au XVIIe siècle pour connaître son apogée.
  • La tragédie met en scène des personnages illustres et de rang élevé.
  •  La tragédie se situe dans des temps reculés ou mythiques, dans l'Antiquité grecque ou romaine (Horace de Corneille 1640), à l'époque biblique (Esther, de Racine 1689).
  • Les caractéristiques de la tragédie classique
  • La tragédie renaît au XVIIe siècle pour connaître son apogée.




a) Des gens célébres :




La tragédie met en scène des personnages ilustres et de rang élevé. La tragédie se situe dans des temps reculés ou mythiques, dans l’Antiquité grecque ou romaine ( Horace de Corneille 1640), à l’époque biblique (Esther de Corneille 1689).

b) Des personnages héroïques :


 Les personnages tragiques prouvent leur héroïsme dans un combat contre la fatalité. Placés devant des choix difficiles (le dilemme tragique), ces héros ne peuvent éviter un dénouement malheureux. Lorsque le dénouement est heureux, on parle de tragicomédie ( Le Cid de Corneille, 1637).

c) Un style élevé :

Au XVIIe siècle, la tragédie est écrite en alexandrins, dans un style élevé. Elle présente une action en cinq actes. L‘action respecte la règle des trois unités. Les registres priviligiés sont le tragique et le pathétique. La gravité et la tension n’empêchent pas l’ironie tragique.

3) Fonctions de la tragédie

Comme la comédie, la tragédie a un double objectif : plaire et instruire (placere et docere), mais avec d’autres moyens.

a) Crainte et pitié :

La tragédie suscite, selon Aristote, « la pitié et la crainte », la crainte pour soi-même, la pitié pour autrui. Paradoxalement, ces sentiments sont source de plaisir.



b) Une fonction morale :

La tragédie a aussi une fonction morale. S’identifiant au héros, le spectateur éprouve, en même temps qu’il les rejette, des passions génératrices de souffrance : c’est ce qu’on apelle la Carthasis (ou purgation de passions).

La Rome antique adore le spectacle, et dès le IVe siècle av. J.-C. le théâtre romain prend une très grande importance. Parmi les tragédies romaines écrites à cette époque, les seules qui ont survécu sont celles de Sénèque, qui datent du Ier siècle apr. J.-C. Il s’agit de "tragédies de salon" (pièces écrites pour être récitées, mais non représentées), le goût du public pour la tragédie étant alors limité. Contrairement au théâtre antique grec qui l'a inspiré, ce nouveau théâtre exclue toute réflexion d’ordre politique ou philosophique.
Les représentations sont d’abord associées aux fêtes religieuses, mais elles en deviennent peu à peu indépendantes. 

C'est la comédie qui se développe surtout au IIesiècle av. J.-C., avec par exemple les pièces de Plaute et de Térence,adaptées de la comédie nouvelle grecque. Ces pièces mettent généralement en scène une intrigue domestique, à laquelle s’ajoutent parfois (chez Térence), des intentions morales. Elles se composent pour l’essentiel de dialogues, dont un à deux tiers sont chantés.




domingo, 21 de febrero de 2016

Le théâtre élisabéthain ou Théâtre de l’Angleterre


Le théâtre élisabéthain ou Théâtre de l’Angleterre





 Origines
•  Les mystères


L'amour du spectacle – action, costumes, personnages – est déjà profondément enraciné dans l'âme du peuple anglais au cœur du Moyen Âge, et le rituel des cérémonies chrétiennes – dont la messe et les épisodes de la Passion – préfigure, dès les premiers siècles du christianisme, les jeux dramatiques, qui passent de l'église dans la rue et se concrétisent dans les somptueux défilés de chars (pageants) des miracle plays montés par les guildes ou les corporations. 


Certaines grandes villes avaient leurs propres cycles, comprenant de nombreuses pièces : le cycle de Coventry et celui de Wakefield avaient chacun quarante-deux pièces ; celui d'York, cinquante-quatre, dont quarante-cinq nous sont parvenues. Ces pièces racontent naïvement les épisodes de l'histoire sainte, et sont comme un acte de piété auquel le peuple entier d'une ville ou d'une province prend part avec ferveur.




•  Les moralités



Les moralités apparaissent vers la fin du XIVe siècle, sans d'ailleurs supplanter les miracle plays. Ce sont de véritables pièces de théâtre, avec conflit et dénouement, qui dramatisent les difficultés du salut de l'homme, champ de bataille où les forces du mal – les vices, les péchés, ceux que les artistes du Moyen Âge sculptent sur la façade des cathédrales – montent à l'assaut de la citadelle de l'âm […] 


Le théâtre de la Renaissance nait en Angleterre sous le règne d’Élisabeth Ire, à la fin du XVIe siècle. Contrairement à l’art dramatique continental, le théâtre anglais préserve et perpétue la tradition médiévale de théâtre populaire. Entraînés par le mouvement politique et économique, ainsi que par l’évolution de la langue, des auteurs dramatiques comme Thomas Kyd et Christopher Marlowe donnent naissance à un théâtre épique, dynamique et vivant, qui atteint son apogée avec l’œuvre de William Shakespeare.

sábado, 20 de febrero de 2016

Jean-Baptiste Poquelin, ( Molière)


Jean-Baptiste Poquelin,( Molière)





Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est baptisé à Paris le 15 janvier 1622. Il est le fils d'un riche marchand tapissier installé rue Saint-Honoré. Sa mère décède lorsque le jeune Poquelin atteint l'âge de 10 ans.

De 1633 à 1639, il suit d'excellentes études au Collège des jésuites de Clermont, connu aujourd'hui sous le nom de lycée Louis-le-Grand. En 1637, il reprend la charge de son père en prêtant le serment de tapissier royal.
Durant sa jeunesse, Molière découvre le théâtre grâce à son grand-père, qui l'emmène assister à des représentations du célèbre Hôtel de Bourgogne, haut lieu du théâtre parisien.

Jean-Baptiste Poquelin multiplie par la suite les rencontres marquantes: il fréquente la famille de comédiens Béjart dès 1640 (il tombe d'ailleurs amoureux de Madeleine Béjart), et aurait suivi les enseignements de Gassendi, un philosophe épicurien très influent dans le monde des Libertins.

En 1642, il prend des cours de droit à l'Université d'Orléans, avant de revenir à Paris pour s'inscrire au Barreau. Là, il fréquente les Béjart contre l'avis de son père, avant de suivre la Cour de Louis XIII à Narbonne.
Puis Molière renonce à la charge de son père, qui décide de lui couper les vivres.


 La vie théâtrale
Molière se tourne donc vers le monde du théâtre. En 1643, il crée avec Madeleine Béjart l'Illustre-Théâtre, dont elle est la directrice.

Toutefois, après plusieurs représentations en province, la compagnie fait faillite, criblée de dettes. Molière fait donc un court séjour à la prison du Châtelet. Son père intervient pour rembourser les dettes de la troupe, qui repart donc jouer en province jusqu'en 1658 environ (l'année de sa rencontre avec Corneille), en s'alliant à une autre compagnie, dirigée par le comédien Dufresne et protégée par le prince de Conty, gouverneur de Guyenne.

En 1650, Molière redevient chef de troupe. Il décide de se consacrer uniquement à la comédie et compose de nombreuses farces.

Après toutes ces années, sa gloire commence à grandir. Dès 1958, la troupe se produit au Jeu de Paume devant le Roi Louis XIV. Le Docteur Amoureux est un triomphe, et marque le début de la reconnaissance royale envers Molière et sa troupe.
Molière se fait connaître en tant que dramaturge, mais aussi comme un acteur comique hilarant, dont chacune des apparitions et mimiques provoque le rire dans la salle. Le Roi l'installe au Petit-Bourbon. En 1659, nouveau succès avec les Précieuses Ridicules. L'année suivante, la troupe est déplacée au Palais-Royal.

viernes, 19 de febrero de 2016

Une œuvre impressionnante

Une œuvre impressionnante

Molière est sans doute le dramaturge et acteur français le plus connu. Il est considéré comme le pilier de ce qu'on nomme la Comédie Française.
A travers différents genres (farce, comédie, comédie pastorale, comédie-ballet - en collaboration avec Lully... en vers ou en prose),
Molière a fait sienne la devise « castigat ridendo mores », qui signifie châtier les mœurs par le rire. Sa vocation moraliste s'est mêlée aux exigences de la comédie. Malgré les attaques personnelles à une certaine période de sa vie, Molière n'a eu de cesse de s'attaquer aux faux-dévots, à l'ignorance des médecins, aux bourgeois stéréotypés...
Le dramaturge, dont on ne présente plus les pièces les plus marquantes, a créé des personnages qui provoquent encore le rire: Sganarelle notamment, en 1660.
Pour toutes ces raisons, Molière est aujourd'hui encore le symbole le plus fort du théâtre et de la langue française, au point même que l'on évoque la « langue de Molière ». Comédien passionné, dramaturge surdoué et homme engagé, Jean-Baptiste Poquelin a su trouver sa place, puisqu'un Jean d'Ormesson peut encore dire aujourd'hui: « Au même titre que Hugo, que la baguette de pain, que le coup de vin rouge, que la 2CV Citroën et que le béret basque, Molière est un des mythes fondateurs de notre identité nationale »


L’art de Molière
Pour Molière, la grande règle de toutes les règles est de plaire. Ce souci de plaire à des publics variés explique la diversité du théâtre de Molière.
Il veut surtout peindre la nature humaine et les moeurs contemporaines. Les sujets qui l’inspirent surtout sont l’hypocrisie et l’imitation de la vertu (l’esprit, la dévotion). La peinture de Molière est satirique et repose sur une observation méticuleuse de ses contemporains : ses comédiens sont des miroirs.
Le style de Molière peut parfais sembler un peu négligé mais il écrit non pour être lu mais pour être joué : il a du naturel et présente une grande variété. Il laisse parler chacun de ses personnages le langage qui lui convient.

jueves, 18 de febrero de 2016

Comédie en 5 actes et en prose.

Comédie en 5 actes et en prose.

La scène est en Sicile, une île, c'est-à-dire un lieu clos qui donne la possibilité d'obstacles romanesques. Il semble bien que Dom Juan ait sa carrière de séducteur derrière lui: bien sûr, Elvire le poursuit mais les tentatives de séduction entreprises échouent. C'est un libertin que nous voyons en action, d'ailleurs certaines anecdotes sont reprises aux épisodes de la vie de célèbres libertins comme cette rencontre entre le chevalier de Roquelaure et d'un pauvre. D'ailleurs, Molière ne connaît-il pas des libertins comme La Mothe Le Vayer? Toutefois le courant libertin a connu le succès plutôt dans les années 1640, dès lors, Don Juan fait figure d'homme du passé.
Il semble que son point de départ soit à chercher dans une version italienne jouée en 1657: le Convitato di pietra joué en 1657 et dans lequel le valet Arlequin est un élément essentiel du spectacle. Le dramaturge français y aurait trouvé l'alliance du valet ridicule et du maître maudit, l'idée de la liberté choisie et de la punition divine.

La pièce de Molière est créée dans un contexte particulier, l'interdiction du Tartuffe.  Quoi qu'il en soit, le destin de l'oeuvre est étonnant: après 15 représentations, elle est retirée, alors même que Molière avait apporté des modifications dans le but de calmer ses pires ennemis - en vain, apparemment. Elle ne sera reprise qu'après la mort de l'auteur, dans une version remaniée - et peu intéressante - de Thomas Corneille. Mise à l'affiche au XIXe siècle, elle ne connaîtra vraiment le succès qu'au XXe siècle grâce aux lectures diverses qu'en ont faite des metteurs en scène de talent.
L'oeuvre et la situation historique.


En 1665, Louis XIV détient le pouvoir personnellement depuis peu, il souhaite avant tout une concentration des pouvoirs et un abaissement de la noblesse. Dès lors, la révolte de Dom Juan paraît comparable à celle de la noblesse. De même, la rencontre du héros avec Monsieur Dimanche est une manifestation de la dépendance économique dans laquelle se trouve la noblesse face à la bourgeoisie. La normalisation suscite également les faux-semblants et la dissimulation qui marquent la société de Cour et vont de pair avec le rejet de l'anormalité qu'elle soit sociale, morale ou individuelle:

L'anormalité morale est un obstacle au centralisme. La fin de Dom Juan peut donc apparaître comme l'élimination du marginal, sa mort représentant dès lors le rétablissement de l'ordre divin et monarchique tel qu'on l'a vu précédemment dans l'arrestation de Tartuffe.
Sont également condamnées, deux tendances sociales qui contestent l'ordre établi, inattaquable parce que voulu par Dieu: le désir de vivre en marge de la majorité et la volonté de libérer ses pulsions individuelles en refusant les impératifs de la collectivité.
Enfin, Dom Juan et Sganarelle, personnages excessifs, s'excluent de la société par leurs comportements individuels et sont condamnés pour cela.


Par ailleurs, même si Louis XIV est peu dévot, il considère la religion d'un point de vue politique et souhaite: 
réduire les velléités d'autonomie, par exemple des Jansénistes ou de la Compagnie du Saint-Sacrement dont le côté occulte peut laisser craindre une certaine subversion,
retirer l'Eglise française de l'autorité papale (gallicanisme),
lutter contre le protestantisme soupçonné de servir des intérêts étrangers et de véhiculer des idées démocratiques.
Dès lors, Louis XIV, dépendant de la situation, ne peut défendre Molière comme il le souhaiterait peut-être. 
L'oeuvre et son environnement culturel: entre baroque et classicisme 
Le but du roi est de domestiquer la pensée, cela passe par la "nationalisation" des pensions et la multiplication d'Académies qui corsètent les artistes dans une orthodoxie artistique.
Mais l'esthétique baroque et le classicisme coexistent et sont complémentaires, spécialement dans 

cette pièce
la construction repose sur un jeu d'oppositions (caractéristique baroque),
la pensée officielle (celle de la raison) s'oppose à la philosophie libertine de la relativité,
Dom Juan essaie de concilier permanence classique et changements baroques.
Dans les années 1665-1670, le théâtre est un genre complexe:
la tragédie, genre minoritaire, apporte une certaine tonalité à Dom Juan,
Dom Juan s'apparente à la tragi-comédie, genre "sérieux" dominant,  grâce au romanesque espagnol (cf. Le Cid de Corneille),
la comédie triomphe: on peut rattacher Dom Juan  à la comédie de moeurs, mais on retrouve aussi des épisodes farcesques dans la pièce,
enfin, Dom Juan emprunte certains traits au divertissement de Cour : les changements de décors et la machinerie finale par exemple.




Elle opère la synthèse des genres dramatiques.

Elle est liée à un itinéraire social: Dom Juan et Sganarelle sont en effet confrontés aux grands problèmes de leur temps.
La structure suivra deux fils conducteurs: le destin fatal du séducteur et l'affrontement entre Dom Juan et Sganarelle. Mais s'ajoutent à cela la confrontation du héros à l'amour, à la famille, à l'honneur, à la religion et à l'argent.
Tout ce contexte français explique les changements par rapport à la pièce de Tirso de Molina: 
plusieurs personnages sont supprimés, notamment féminins,
le thème surnaturel devient symbolique,

le personnage recherche plus l'obstacle que la tromperie,
Sganarelle est plus humain,
la révolte est celle du refus d'une société condamnée.
On remarquera que chacune des versions est inscrite dans l'époque et la société qui l'ont vue naître. 
Ces considérations préalables éclairent la place de la pièce dans l'oeuvre de Molière et montre que, loin d'être une pièce improvisée en raison des nécessités, elle s'y intègre: la coexistence baroque-classicisme justifie saforme  apparemment insolite:
elle est libérée des contraintes d'unités: en prose, elle propose plusieurs décors, met en scène 17 personnages et dure 48 heures. Par ailleurs, l'action est constituée d'une série de rencontres, ce qui ne lui donne aucune unité,
elle respecte peu les schémas dramatiques habituels,
elle mélange les genres.
Son fond audacieux - la transformation du personnage en vrai libertin qui défend des thèses impies - n'est pas sans faire penser à celui de Tartuffe, notamment par l'ambiguïté du personnage de Sganarelle, bouffon défendant la religion mais se lamentant sur la perte de ses gages. 
Enfin, le personnage de Dom Juan fait penser à d'autres: d'une solitude provocante, défiant le genre humain, il ressemble à l'Alceste du Misanthrope, et, par son inconstance et ses déguisements, il évoque Jupiter dansAmphitryon. L'indignation que Molière dévoile à l'égard de la veulerie intellectuelle, la suffisance et la passion de la dépendance se retrouvent également dans des pièces mettant en cause des anomalies sociales comme Tartuffemais aussi Le Malade imaginaire.
Dom Juan, une pièce libertine?
Elle suit en effet le principe de l'écriture libertine: laisser le lecteur, le spectateur juges avec seulement un guide. Tout dogmatisme est absent et la conclusion s'impose que toute vérité est impossible. On relèvera certains traits remarquables:
Sganarelle (joué par Molière à la création) est ridicule en défendant le bon sens et la piété élémentaire faite de dogmes simplistes. De la sorte, l'oscillation est permanente entre la légitimité du valet et celle du maître.  
La construction présente plus la linéarité d'une oeuvre romanesque que l'intrigue théâtrale.
Le sujet inverse l'intrigue  traditionnelle de la comédie: ici un jeune marié fuit le mariage, ce qui apparaît comme un scandale, une attaque contre un sacrement religieux et une institution garante de la famille et de la société.
Les attaques sont nombreuses contre l'honneur aristocratique, les devoirs filiaux, les vertus bourgeoises, la religion.Le héros athée reste maître du jeu.


A partir de la seconde guerre mondiale, ce sera le rôle des metteurs en scène d'explorer ces différentes pistes pour donner leur interprétation de la pièce:
Jouvet, en 1947, veut montrer le paradoxe de l'aristocrate éclairé, liberté et cynique, "C'est l'angoisse de l'homme vis-à-vis de son destin.

C'est de salut et de damnation qu'il est question dans le Dom Juan de Molière",Vilar en 1953 ("Ce Dom Juan est un homme seul dont chaque geste et chaque mot sont comme l'exercice d'une liberté absolue" dit Barthes au sujet de la mise en scène de Vilar), Besson en 55, Bluwal dans son adaptation télévisée de 65 ("J'ai tout basé sur une espèce de quadruple, insurrection de Dom Juan contre son père: sous forme de Dieu, du roi, ... Toutes ces révoltes au nom d'une affirmation de la liberté pour l'homme") et Chéreau en 69 montrent un traître à sa classe, déterminé à affirmer la liberté de l'homme.

 Boutté, en 80, met en scène un homme, hors du surnaturel, face à sa propre mort, Planchon, la  même année, développe la dimension religieuse, Lassalle, en 93, transforme la pièce en un "roadmovie",Weber, en 98, nous montre un malade expirant, las de tout pour lire une analyse de la  psychologie du personnage: