Entrada destacada
lunes, 25 de abril de 2016
lunes, 29 de febrero de 2016
Histoire du théâtre
Histoire du théâtre
L’origine du théâtre: L'étymologie du mot fonde le théâtre sur le " regard " (theatron, du verbe grec theomai, "voir"). Au début le théâtre est en lien étroit avec une cérémonie religieuse. En Occident, le théâtre trouve sans doute son origine en Grèce, où les représentations dramatiques apparaissent dans le culte de Dionysos (Dieu du vin et de la fête) dès le VIè siècle avant JC. Un chœur de citoyens chantait et dansait. Déjà en Grèce antique, on observe la séparation entre les tragédies et les comédies.
Le théâtre au Moyen Age:
La scène: Elle était toujours installée au-dessus d’un échafaud très élevé adossé généralement contre la façade d’une maison. La scène était donc provisoire, installée au milieu des rues dans les villes. Des toiles peintes représentaient une maison, un bois ou un palais. Deux types de spectacles: Les farces – des spectacles comiques, voire grossiers, qui représentent les paysans dans leur vie quotidienne, avec coups de bâtons, mauvaises plaisanteries… Les « mistères »-> mystères – des spectacles religieux qui mettent en scène des épisodes de la vie du Christ et des Saints.
Le théâtre à l’époque classique:
A partir du XVIIème siècle, le théâtre devient un genre littéraire très réglementé, très codifié. Des règles très précises doivent être respectées (langage, thèmes, durée…) Sous le règne du Roi Soleil, Louis XIV, le théâtre devient même un divertissement de la Cour. Des auteurs de théâtre comme Molière et Racine sont encouragés et payés par le Roi. Le théâtre devient alors un édifice monumental et luxueux, où l’on joue des comédies et des tragédies.
domingo, 28 de febrero de 2016
Le théâtre grec
Les Grecs furent les premiers à découvrir le pouvoir de la
parole, l’art oratoire... Le théâtre trouve ses origines dans la représentation
religieuse mimétique de l’histoire des dieux et de leurs mythes, et est
intimement lié à Dionysos.
Le char de Thespis
D'après certaines légendes,
Thespis aurait parcouru les campagnes avec sa troupe sur son char rustique qui
lui servait également de scène... Ce qui est en revanche véridique, c'est que
les premiers théâtres grecs ont été des aires de battage pour le blé, où
s'animaient les remerciements des paysans à Dionysos.
Les Dionysies
Il y a trois fêtes par an:
|
Durant cinq jours des auteurs dramatiques (les étrangers, grecs non Athéniens, étaient admis) s’affrontaient en présentant en une journée trois tragédies et un drame satirique ; les oeuvres étant préalablement choisies par l’archonte. L'archonte choisissait l'acteur principal (protagoniste), le second rôle (deutéragoniste), le troisième rôle (tritagoniste)... Puis avait lieu un tirage au sort pour désigner l'ordre dans lequel les poètes choisissait leur troupe. Ceci fait on assistait à une cérémonie (proâgon) de présentation générale du spectacle dans l'Odéon. Toute la cité participait à cet évènement... De plus cela avait lieu le jour où le tribut devait être payé!
1er jour
|
Procession dionysiaque
|
2e jour
|
Concours lyriques des dithyrambes
|
3e jour
|
Comédies (au départ 3 poètes... puis 5)
|
4e, 5e et 6e jours
|
Tragédies (un jour par poète) - tétralogie, donc trois
tragédies et un drame satirique!!!
|
Présidées
par le prêtre de Dionysos, elles débutaient par une grande procession, où de
jeunes hommes déguisés en satyres traversaient la ville en transportant l’image
du dieu assis sur un char ressemblant à un bateau ; puis avaient lieu les
sacrifices d’animaux. Enfin la fête pouvait commencer...
On peut penser qu'il y avait une ambiance de kermesse... (Platon nomme
d'ailleurs le public des représentations dramatiques la
"théâtrocratie")
Durant la guerre du Péloponnèse, la durée de la fête fut réduite à quatre
jours.
sábado, 27 de febrero de 2016
Le théâtre médiéval
Le théâtre
médiéval
Les
origines du théâtre religieux remontent aux offices liturgiques et aux fêtes
des saints.
La foi
s’extériorise dans les cérémonies religieuses : pour les grandes fêtes, le
culte est illustré par des scènes de l’Ancien ou du Nouveau Testament, en latin
et en prose d’abord, plus tard en français et en vers. Ainsi le peuple
participe d’une façon plus active.
L’illustration
des événements religieux devient un spectacle de plus en plus grandiose au
point même de troubler l’office de sorte que le clergé le fait représenter sous
le porche de l’église ou sur la place publique.
Les
acteurs, d’abord prêtres ou clercs, ont plus tard été remplacés par des
laïques.
La plus
ancienne représentation est le Jeu d’Adam, un jeu semi-liturgique du
XIIème siècle, qui se rapporte au mystère de la Rédemption et retrace toute
l’histoire de l’humanité depuis le crime de Caïn jusqu’à la venue du Christ.
On
distingue encore les représentations des miracles (XIII-XIVème
siècle) qui exploitent les vies des saints ou des aventures dans lesquelles
interviennent des saints ou des saintes.
Le miracle de Théophile de Rutebeuf (XIIème siècle).
Le miracle de Notre-Dame (XIVème siècle).
Les mystères sont
les grands drames liturgiques du XVème siècle. Ils mettent en scène un
événement de la vie du Christ. Tous les lieux de l’action sont représentés sur
le théâtre. Ils se jouent en plusieurs jours et ont besoin de centaines
d’acteurs. En 1540, le Parlement abolit les mystères : “Ils mélangent trop le
profane et le sacré”. L’Eglise se sépare du peuple.
Le mystère de la Passion d’Arnould Gréban (45.000 vers, 400 personnages,
représenté en 4 jours !).
Parallèlement
au théâtre religieux s’est développé le théâtre comique. Citons au XIIème
siècle : Le Jeu de la Feuillée et Robin et Marion d’Adam de
la Halle.
La moralité est
une pièce à intention moralisatrice aux personnages souvent allégoriques.
Le jeu du
Prince des Sots de Gringoire où l’auteur attaque la prétention du pape
Jules II de faire la guerre à Louis XII, roi de France.
viernes, 26 de febrero de 2016
Le Théâtre de la Renaissance
Le Théâtre de la Renaissance
Le Théâtre de la Renaissance est classé monument
historique. Inauguré en 1873 et mis à la disposition de la troupe théâtrale de
Victor Hugo et d'Alexandre Dumas, ce haut lieu de la culture dramatique a donné
tous les plus grands classiques du patrimoine Français. Ce monument est
l'archétype du théâtre à l'italienne, inspiré de l'opéra Garnier. Proposant 650
places, il a été dirigé par les
plus grands noms tels Feydeau ou Sarah Bernardt. Les plus
grandes stars de l'histoire théâtrale Françaises ont été applaudies ici :
Arletty, Raimu, Francis Blanche, Edwige Feuillère.
Du romantisme aux spectacles comiques
Créé pour représenter les drames romantiques au XIXe
siècle, le Théâtre de la Renaissance a rapidement élargi sa programmation. De
nombreux opéras-comiques et opéras-bouffes y ont été montés : La Jolie
Parfumeuse, en 1873, sur une musique d'Offenbach, ou encore La Tzigane, en
1877, sur une musique de Johann Strauss. En 1893, la célèbre comédienne Sarah
Bernhardt reprend la direction du Théâtre de la Renaissance, ce qui lui permet
d'interpréter les rôles de son choix. Elle revient au romantisme en créant Lorenzaccio
d'Alfred de Musset et interprétera le rôle-titre. Au XXe siècle, le Théâtre de
la Renaissance propose de nombreuses opérettes et des spectacles comiques. En
1990, sous la direction de Niels Arestrup, le théâtre accueille La Cuisse du
steward de Jean-Michel Ribes. En 1994, c'est au tour d'Agnès Jaoui et
Jean-Pierre Bacri d'investir le Théâtre de la Renaissance avec Un air de
famille. Immense succès, la pièce sera jouée plus d'un an.
Le théâtre
italien
Réapparaissant en Italie, le théâtre s'inspire énormément
des textes antiques. A la différence de l'Antiquité, les artistes se produisent
sur des scènes mobiles qui permettent de pouvoir jouer en extérieur ou en
intérieur. La création des décors bénéficie grandement des règles de la
perspective découverte par l'architecte italien Filippo Brunelleschi, car les
décors deviennent plus réalistes. En Angleterre, le théâtre est très réputé.
C'est effectivement à cette époque que le génie anglais William Shakespeare
(1564-1616) écrit ses pièces de théâtre. Jouant et écrivant ses pièces pour une
petite troupe de théâtre, il devient très populaire.
jueves, 25 de febrero de 2016
La perspective illusionniste Italienne
La
perspective illusionniste Italienne
Dans la deuxième moitié de XVIIIe siècle et depuis la Renaissance,
c’est le théâtre à l’italienne qui règne, celui-ci s’impose par ses toiles de
fond extrêmement chargées. On fait alors appel à des peintres, appelés pour
leurs travaux de perspectives les "Perspecteurs" pour concevoir le
lieu. on peut citer Niccolo Brenullechi
Le théâtre à l'italienne, ne diffère
des gigantesques structures antiques que par des dimensions plus modestes
permettant au public de percevoir bien plus en finesse le jeu des artistes,
l'interprétation des œuvres musicales et conservant toujours l'immuable
principe encore en usage de nos jours: des spectateurs assis face à la scène
et ses décors.
Classiquement, la salle est structurée en plusieurs étages/balcons sur un
plan ayant varié de forme entre le -U- et l'ovale tronqué qui délimitent
architecturalement la largeur d'ouverture de la scène.
La scène à
l'italienne est le centre d'un vaste volume en grande partie invisible
du public; la cage de scene , où sont
aménagés différents espaces techniques recevant une machinerie complexe qui
permet de produire absolument tous les effets spéciaux ou décoratifs
imaginables pour la mise en scène ou présentation adaptée,
organisée pour chaque type d’œuvre ou genre de spectacle.
Aujourd'hui, ces principes architectoniques de la cage de cage de scene ne ne varient
pas. Quant à la forme de la salle, quelles que soient les modes, elle
comportera toujours des spectateurs plus ou moins éloignés des artistes, ce
qui est le propre d'un lieu recevant du public.
Parmi les préjugés qui subsistent au sujet de la salle de théâtre à
l'italienne, il y a "voir et être vu".
Il faut savoir que jusqu'au début du XIXème siècle, toutes les salles de
spectacle étaient éclairées du début à la fin du spectacle par de multiples
girandoles et lustres équipés de chandelles. Il a fallu attendre l'avènement
du gaz d'éclairage vers 1820 (A Paris, théâtre de l'Odéon et théâtre de
l'Opéra impérial situé rue Le Pelletier) et la souplesse de son réglage afin
de plonger les salles dans une pénombre presque totale mettant en valeur des
éclairages scéniques beaucoup plus élaborés, gradués et colorés; le noir
complet n'a pu y être obtenu qu'avec l'électricité, permettant de concentrer
toute l'attention du public vers la scène et l’œuvre.
|
miércoles, 24 de febrero de 2016
La comédie
La comédie
comédie est un des deux genres principaux de composition dramatique, celui où l'on représente une action prise dans la vie commune et sous un aspect propre à exciter le rire.
La comédie s'amuse à nous montrer chez l'humain la nature morale asservie aux instincts physiques : le sot, le poltron, l'égoïste, le gourmand, le sensuel, l'individu esclave de ses habitudes et de ses besoins, jouet de son humeur et du hasard, voilà son héros de prédilection. Elle se tient à la peinture du présent, s'attache à saisir la vie par son côté mesquin, et à en faire éclater les mécomptes et les petitesses en saillies de gaieté. De sa nature, elle ne prêche pas, elle ne prétend à corriger personne; elle ne songe qu'à nous amuser du spectacle de nos travers et de nos sottises : si elle vise parfois à nous donner quelque leçon, ce n'est qu'une leçon de prudence humaine; elle nous enseigne l'art de la vie, et sa morale, si morale il y a, n'est autre que celle du monde, où le succès appartient plutôt aux habiles qu'aux vertueux.
La comédie d'intrigue présente un enchaînement d'aventures plaisantes, de situations embarrassantes et bizarres, qui tiennent le spectateur en suspens jusqu'au dénouement.
De la combinaison des trois genres de comédie résulte ce que Lemercier nomme la comédie mixte, laquelle admet à la fois tous les moyens, tous les ressorts qui peuvent contribuer au développement d'une action comique.
La tragédie
Selon la définition du Petit Robert, la tragédie est : « une œuvre dramatique en vers, présentant une action tragique dont les événements, par le jeu de certaines règles ou bienséances se traduisent essentiellement en conflits intérieurs chez des personnages illustres aux prises avec un destin exceptionnel ». Ce qu’il faut mentionner, et ce que le dictionnaire mentionne aussi d’ailleurs, c’est qu’elle nous vient de la Grèce antique. Plus précisément, elle est née du dithyrambe, culte fait au dieu Dionysos. Voyons donc les deux grandes périodes de la tragédie : la période antique et la période classique.
Première partie : la tragédie antique ou le début des œuvres lyriques et dramatiques
Tout a commencé par la présence d’un choeur qui célébrait le dieu en se produisant autour de son autel. Par la suite, on a ajouté les acteurs dans ces cultes faits au dieu Dionysos et c’est ce qui a permis les dialogues tels qu’on les connaît dans la tragédie grecque. Eschyle a été le premier à les introduire au cinquième siècle av. J.-C., mais c’est Sophocle et Euripide qui les rendirent plus importants dans leurs écrits en préférant comme héros l’homme aux dieux. Les représentations tragiques de cette époque étaient aussi importantes que les cérémonies religieuses. Le théâtre était construit en demi-cercle à ciel ouvert, les acteurs donnaient un jeu brillant et terriblement stupéfiant, parés des plus beaux costumes. Les thèmes étaient directement puisés dans les légendes ou dans l’histoire de la Grèce. Ces thèmes pouvaient être en rapport avec la nature, les dieux, l’hérédité et ils avaient un point en commun, ils nous donnaient une image de l’homme dépassé par des événements, par des forces trop puissantes. Oedipe roi de Sophocle incarne bien l’homme aux prises avec la fatalité, avec la volonté des dieux.
martes, 23 de febrero de 2016
la tragédie classique ou l’admiration des Anciens
Deuxième partie : la tragédie classique ou l’admiration des Anciens
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6ecW9QNOzMIsX_Ua2IzvIZp1sO7BC8FFJH7OM4wPoudeIyet4rMdU4Z2CIrFUD-JGxKGdVfdTQmCfePBBxEQ_qL63xZ8auV1fcLJ_ln2nnexbyXAy_qpeesKA58aT31EcSnaXn13vdJsp/s1600/UUU.jpg)
Troisièmement les personnages doivent être d’un statut social élevé (prince, roi) et l’action doit se dérouler dans un passé lointain (l’Antiquité, la mythologie). Pour finir, la tragédie doit concorder avec la règle des trois unités :les unités de temps, de lieu et d’action. Pour bien résumer cette règle, voici une citation de Nicolas Boileau :"qu'en un seul lieu qu’en un seul jour, un seul fait accompli tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli".
Alors, si, en suivant cette règle, on veut parler d’une action qui s’est déroulée dans un autre lieu (puisqu’on ne peut changer de lieu), il faudra le faire par le biais des dialogues. C’est pourquoi ils sont si importants dans la tragédie.Tragique et comique sont deux mots qui ont des ressemblances, même s’ils paraissent bien différents à première vue, voilà pourquoi nous les avons joints ensemble dans ce texte. Tentons de comprendre pourquoi.
En fait, la comédie a les mêmes origines que la tragédie : elle nous vient de l’Antiquité, plus précisément du culte fait au dieu Dionysos. C’est le Grec Aristophane qui, au quatrième siècle av. J.-C., l’a utilisé pour dénoncer le pouvoir de l’argent. En regardant de plus près les grandes périodes comiques, on se rend compte qu’elles concordent bien avec les périodes tragiques. À l’époque de Sophocle oeuvrait Aristophane, à celle de Racine oeuvrait Molière. Ce n’est pas étonnant qu’il n’y ait pas de tragique sans comique puisque qu’il n’y a qu’un pas à franchir pour passer de l’un à l’autre, des pleurs aux rires. De plus, autre caractéristique, elle a aussi un effet cathartique dans un certain sens.
Elle nous fait purger nos passions , elle nous libère comme le fait la tragédie. Cependant, il existe une nette différence entre les deux en ce qui a trait aux héros. Dans la comédie, nous avons affaire à un héros pire que nous tandis que le héros tragique est supérieur à nous (voir le texte Le Héros pour plus d’informations). Malgré cela, on peut dire que ces deux genres se rapprochent l’un de l’autre, sans en avoir l’air. C’est sans doute pour cela que des auteurs comme Corneille ont tenté de les réunir ensemble dans un seul genre : la tragi-comédie « dont l’action est romanesque et le dénouement heureux » (dict. Petit Robert).
lunes, 22 de febrero de 2016
Les caractéristiques de la tragédie.
LES
CARACTERISTIQUES DE LA TRAGEDIE CLASSIQUE
LES CARACTERISTIQUES DE LA TRAGEDIE CLASSIQUE
DES GENS CELEBRES
La tragédie met en scène des personnages illustres et de rang élevé. La
tragédie se situe dans des temps reculés ou mythiques, dans l'Antiquité grecque
ou romaine (Horace de Corneille 1640), à l'époque biblique (Esther, de
Racine 1689).
DES PERSONNAGES
HEROÏQUES Les personnages tragiques prouvent leur héroïsme dans un combat
contre la fatalité. Placés devant des choix difficiles (le dilemme tragique),
ces héros ne peuvent éviter un dénouement malheureux. Lorsque le dénouement est
heureux, on parle de tragicomédie (Le Cid de Corneille, 1637).
UN STYLE ELEVE ET ENLEVE Au
XVIIe siècle, la tragédie est écrite en alexandrins, dans un style élevé (le
style «sublime»). Elle présente une action en cinq actes. L'action respecte la
règle des trois unités. Les registres privilégiés sont le tragique et le
pathétique. La gravité et la tension n'empêchent pas l'ironie tragique.
La tragédie met en scène des personnages illustres et de rang élevé. La
tragédie se situe dans des temps reculés ou mythiques, dans l'Antiquité grecque
ou romaine (Horace de Corneille 1640), à l'époque biblique (Esther, de
Racine 1689).
DES PERSONNAGES
HEROÏQUES Les personnages tragiques prouvent leur héroïsme dans un combat
contre la fatalité. Placés devant des choix difficiles (le dilemme tragique),
ces héros ne peuvent éviter un dénouement malheureux. Lorsque le dénouement est
heureux, on parle de tragicomédie (Le Cid de Corneille, 1637).
UN STYLE ELEVE ET ENLEVE Au
XVIIe siècle, la tragédie est écrite en alexandrins, dans un style élevé (le
style «sublime»). Elle présente une action en cinq actes. L'action respecte la
règle des trois unités. Les registres privilégiés sont le tragique et le
pathétique. La gravité et la tension n'empêchent pas l'ironie tragique.
DES GENS CELEBRES
- La tragédie renaît au XVIIe siècle pour connaître son apogée.
- La tragédie met en scène des personnages illustres et de rang élevé.
- La tragédie se situe dans des temps reculés ou mythiques, dans l'Antiquité grecque ou romaine (Horace de Corneille 1640), à l'époque biblique (Esther, de Racine 1689).
- Les caractéristiques de la tragédie classique
- La tragédie renaît au XVIIe siècle pour connaître son apogée.
a) Des gens célébres :
La tragédie met en scène des personnages ilustres et de rang
élevé. La tragédie se situe dans des temps reculés ou mythiques, dans
l’Antiquité grecque ou romaine ( Horace de Corneille 1640), à l’époque biblique
(Esther de Corneille 1689).
b) Des personnages héroïques :
Les personnages tragiques prouvent leur héroïsme dans un combat contre la fatalité. Placés devant des choix difficiles (le dilemme tragique), ces héros ne peuvent éviter un dénouement malheureux. Lorsque le dénouement est heureux, on parle de tragicomédie ( Le Cid de Corneille, 1637).
c) Un style élevé :
Au XVIIe siècle, la tragédie est écrite en alexandrins, dans un
style élevé. Elle présente une action en cinq actes. L‘action respecte la règle
des trois unités. Les registres priviligiés sont le tragique et le pathétique.
La gravité et la tension n’empêchent pas l’ironie tragique.
3) Fonctions de la tragédie
Comme la
comédie, la tragédie a un double objectif : plaire et instruire (placere et
docere), mais avec d’autres moyens.
a) Crainte et pitié :
La tragédie suscite, selon Aristote, « la
pitié et la crainte », la crainte pour soi-même, la pitié pour autrui. Paradoxalement, ces sentiments sont source de plaisir.
b) Une fonction morale :
La
tragédie a aussi une fonction morale. S’identifiant au héros, le spectateur
éprouve, en même temps qu’il les rejette, des passions génératrices de
souffrance : c’est ce qu’on apelle la Carthasis (ou purgation de passions).
La Rome
antique adore le spectacle, et dès le IVe siècle av. J.-C. le théâtre romain
prend une très grande importance. Parmi les tragédies romaines écrites à cette
époque, les seules qui ont survécu sont celles de Sénèque, qui datent du Ier
siècle apr. J.-C. Il s’agit de "tragédies de salon" (pièces écrites
pour être récitées, mais non représentées), le goût du public pour la tragédie
étant alors limité. Contrairement au théâtre antique grec qui l'a inspiré, ce
nouveau théâtre exclue toute réflexion d’ordre politique ou philosophique.
Les
représentations sont d’abord associées aux fêtes religieuses, mais elles en
deviennent peu à peu indépendantes.
C'est la comédie qui se développe surtout au
IIesiècle av. J.-C., avec par exemple les pièces de Plaute et de
Térence,adaptées de la comédie nouvelle grecque. Ces pièces mettent
généralement en scène une intrigue domestique, à laquelle s’ajoutent parfois
(chez Térence), des intentions morales. Elles se composent pour l’essentiel de
dialogues, dont un à deux tiers sont chantés.
domingo, 21 de febrero de 2016
Le théâtre élisabéthain ou Théâtre de l’Angleterre
Le théâtre élisabéthain ou Théâtre de l’Angleterre
Origines
L'amour du spectacle – action, costumes, personnages –
est déjà profondément enraciné dans l'âme du peuple anglais au cœur du Moyen Âge, et le rituel
des cérémonies chrétiennes – dont la messe et les épisodes de la Passion –
préfigure, dès les premiers siècles du christianisme, les jeux dramatiques, qui
passent de l'église dans la rue et se concrétisent dans les somptueux défilés
de chars (pageants) des miracle plays montés par les guildes ou les
corporations.
Certaines grandes villes avaient leurs propres cycles, comprenant
de nombreuses pièces : le cycle de Coventry et celui de Wakefield avaient
chacun quarante-deux pièces ; celui d'York, cinquante-quatre, dont quarante-cinq nous sont
parvenues. Ces pièces racontent naïvement les épisodes de l'histoire sainte, et
sont comme un acte de piété auquel le peuple entier d'une ville ou d'une
province prend part avec ferveur.
• Les moralités
Les moralités apparaissent vers la fin du XIVe siècle,
sans d'ailleurs supplanter les miracle plays. Ce sont de véritables
pièces de théâtre, avec conflit et dénouement, qui dramatisent les difficultés
du salut de l'homme, champ de bataille où les forces du mal – les vices, les
péchés, ceux que les artistes du Moyen Âge sculptent sur la façade des
cathédrales – montent à l'assaut de la citadelle de l'âm […]
Le théâtre de la Renaissance nait en Angleterre sous le règne d’Élisabeth Ire, à la fin du XVIe siècle. Contrairement à l’art dramatique continental, le théâtre anglais préserve et perpétue la tradition médiévale de théâtre populaire. Entraînés par le mouvement politique et économique, ainsi que par l’évolution de la langue, des auteurs dramatiques comme Thomas Kyd et Christopher Marlowe donnent naissance à un théâtre épique, dynamique et vivant, qui atteint son apogée avec l’œuvre de William Shakespeare.
sábado, 20 de febrero de 2016
Jean-Baptiste Poquelin, ( Molière)
Jean-Baptiste Poquelin,( Molière)
Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est baptisé à
Paris le 15 janvier 1622. Il est le fils d'un riche marchand tapissier installé rue Saint-Honoré.
Sa mère décède lorsque le jeune Poquelin atteint l'âge de 10 ans.
De 1633 à
1639, il suit d'excellentes études au Collège des jésuites de Clermont, connu
aujourd'hui sous le nom de lycée Louis-le-Grand. En 1637, il reprend la charge
de son père en prêtant le serment de tapissier royal.
Durant sa
jeunesse, Molière découvre le théâtre grâce à son grand-père, qui l'emmène
assister à des représentations du célèbre Hôtel de Bourgogne, haut lieu du
théâtre parisien.
Jean-Baptiste
Poquelin multiplie par la suite les rencontres marquantes: il fréquente la
famille de comédiens Béjart dès 1640 (il tombe d'ailleurs amoureux de Madeleine
Béjart), et aurait suivi les enseignements de Gassendi, un philosophe épicurien
très influent dans le monde des Libertins.
En 1642, il
prend des cours de droit à l'Université d'Orléans, avant de revenir à Paris
pour s'inscrire au Barreau. Là, il fréquente les Béjart contre l'avis de son
père, avant de suivre la Cour de Louis XIII à Narbonne.
Puis Molière
renonce à la charge de son père, qui décide de lui couper les vivres.
La vie théâtrale
Molière se tourne donc vers le monde du théâtre. En 1643, il
crée avec Madeleine Béjart l'Illustre-Théâtre, dont elle est la directrice.
Toutefois, après plusieurs représentations en province, la
compagnie fait faillite, criblée de dettes. Molière fait donc un court séjour à
la prison du Châtelet. Son père intervient pour rembourser les dettes de la
troupe, qui repart donc jouer en province jusqu'en 1658 environ (l'année de sa
rencontre avec Corneille), en s'alliant à une autre compagnie, dirigée par le
comédien Dufresne et protégée par le prince de Conty, gouverneur de Guyenne.
En 1650, Molière redevient chef de troupe. Il décide de se
consacrer uniquement à la comédie et compose de nombreuses farces.
Après toutes ces années, sa gloire commence à grandir. Dès
1958, la troupe se produit au Jeu de Paume devant le Roi Louis XIV. Le Docteur
Amoureux est un triomphe, et marque le début de la reconnaissance royale envers
Molière et sa troupe.
Molière se fait connaître en tant que dramaturge, mais aussi comme un acteur
comique hilarant, dont chacune des apparitions et mimiques provoque le rire
dans la salle. Le Roi l'installe au Petit-Bourbon. En 1659, nouveau succès avec
les Précieuses Ridicules. L'année suivante, la troupe est déplacée au
Palais-Royal.
viernes, 19 de febrero de 2016
Une œuvre impressionnante
Une œuvre impressionnante
Molière est sans doute le dramaturge et acteur français le
plus connu. Il est considéré comme le pilier de ce qu'on nomme la Comédie
Française.
A travers différents genres (farce, comédie, comédie
pastorale, comédie-ballet - en collaboration avec Lully... en vers ou en
prose),
Molière a fait sienne la devise « castigat ridendo mores », qui
signifie châtier les mœurs par le rire. Sa vocation moraliste s'est mêlée aux
exigences de la comédie. Malgré les attaques personnelles à une certaine
période de sa vie, Molière n'a eu de cesse de s'attaquer aux faux-dévots, à
l'ignorance des médecins, aux bourgeois stéréotypés...
Le dramaturge, dont on ne présente plus les pièces les plus
marquantes, a créé des personnages qui provoquent encore le rire: Sganarelle
notamment, en 1660.
Pour toutes ces raisons, Molière est aujourd'hui encore le
symbole le plus fort du théâtre et de la langue française, au point même que
l'on évoque la « langue de Molière ». Comédien passionné, dramaturge surdoué et
homme engagé, Jean-Baptiste Poquelin a su trouver sa place, puisqu'un Jean
d'Ormesson peut encore dire aujourd'hui: « Au même titre que Hugo, que la
baguette de pain, que le coup de vin rouge, que la 2CV Citroën et que le béret
basque, Molière est un des mythes fondateurs de notre identité nationale »
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHobEO0H9Y6UlzETvHbr_zF9ROI789rZXlmSEqbftNkgbx4kqwb69f9Qr3tgEuPdMoTrJZ1LHv20gibzf4O1Z4rNOtcD126MZzZfnFrCFh3NOdU0txKBKMmlGRxKLEnDdyZm0XiGp1CHeH/s1600/Avarph1.jpg)
Il veut surtout peindre la nature humaine et les moeurs
contemporaines. Les sujets qui l’inspirent surtout sont l’hypocrisie et l’imitation
de la vertu (l’esprit, la dévotion). La peinture de Molière est satirique et
repose sur une observation méticuleuse de ses contemporains : ses comédiens
sont des miroirs.
Le style de Molière peut parfais sembler un peu négligé mais
il écrit non pour être lu mais pour être joué : il a du naturel et présente une
grande variété. Il laisse parler chacun de ses personnages le langage qui lui
convient.
jueves, 18 de febrero de 2016
Comédie en 5 actes et en prose.
Comédie en 5 actes et en prose.
Suscribirse a:
Entradas (Atom)