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lunes, 29 de febrero de 2016

Histoire du théâtre


Histoire du théâtre



L’origine du théâtre: L'étymologie du mot fonde le théâtre sur le " regard " (theatron, du verbe grec theomai, "voir"). Au début le théâtre est en lien étroit avec une cérémonie religieuse. En Occident, le théâtre trouve sans doute son origine en Grèce, où les représentations dramatiques apparaissent dans le culte de Dionysos (Dieu du vin et de la fête) dès le VIè siècle avant JC. Un chœur de citoyens chantait et dansait. Déjà en Grèce antique, on observe la séparation entre les tragédies et les comédies.





Le théâtre au Moyen Age: 

La scène: Elle était toujours installée au-dessus d’un échafaud très élevé adossé généralement contre la façade d’une maison. La scène était donc provisoire, installée au milieu des rues dans les villes. Des toiles peintes représentaient une maison, un bois ou un palais. Deux types de spectacles: Les farces – des spectacles comiques, voire grossiers, qui représentent les paysans dans leur vie quotidienne, avec coups de bâtons, mauvaises plaisanteries… Les « mistères »-> mystères – des spectacles religieux qui mettent en scène des épisodes de la vie du Christ et des Saints.





Le théâtre à l’époque classique:


A partir du XVIIème siècle, le théâtre devient un genre littéraire très réglementé, très codifié. Des règles très précises doivent être respectées (langage, thèmes, durée…) Sous le règne du Roi Soleil, Louis XIV, le théâtre devient même un divertissement de la Cour. Des auteurs de théâtre comme Molière et Racine sont encouragés et payés par le Roi. Le théâtre devient alors un édifice monumental et luxueux, où l’on joue des comédies et des tragédies.



domingo, 28 de febrero de 2016

Le théâtre grec







Le théâtre grec



Les Grecs furent les premiers à découvrir le pouvoir de la parole, l’art oratoire... Le théâtre trouve ses origines dans la représentation religieuse mimétique de l’histoire des dieux et de leurs mythes, et est intimement lié à Dionysos.

Le char de Thespis

D'après certaines légendes, Thespis aurait parcouru les campagnes avec sa troupe sur son char rustique qui lui servait également de scène... Ce qui est en revanche véridique, c'est que les premiers théâtres grecs ont été des aires de battage pour le blé, où s'animaient les remerciements des paysans à Dionysos.



Les Dionysies

Il y a trois fêtes par an:

Les grandes Dionysies, au mois de l’Élaphébolion (mars/avril)
Les Dionysies rurales, au mois de Poséidon (décembre/janvier)
Les Lénéennes, au mois de Gamélion(janvier/février)

Durant cinq jours des auteurs dramatiques (les étrangers, grecs non Athéniens, étaient admis) s’affrontaient en présentant en une journée trois tragédies et un drame satirique ; les oeuvres étant préalablement choisies par l’archonte. L'archonte choisissait l'acteur principal (protagoniste), le second rôle (deutéragoniste), le troisième rôle (tritagoniste)... Puis avait lieu un tirage au sort pour désigner l'ordre dans lequel les poètes choisissait leur troupe. Ceci fait on assistait à une cérémonie (proâgon) de présentation générale du spectacle dans l'Odéon. Toute la cité participait à cet évènement... De plus cela avait lieu le jour où le tribut devait être payé!

1er jour
Procession dionysiaque
2e jour
Concours lyriques des dithyrambes
3e jour
Comédies (au départ 3 poètes... puis 5)
4e, 5e et 6e jours
Tragédies (un jour par poète) - tétralogie, donc trois tragédies et un drame satirique!!! 


Présidées par le prêtre de Dionysos, elles débutaient par une grande procession, où de jeunes hommes déguisés en satyres traversaient la ville en transportant l’image du dieu assis sur un char ressemblant à un bateau ; puis avaient lieu les sacrifices d’animaux. Enfin la fête pouvait commencer...

Les bacchants et bacchantes, officiants de Dionysos, lui dédiaient un hymne sacré, le dithyrambe, ayant dessiné un cercle autour de son autel et en dansant. Parfois l’un d’entre eux se détachait et montait sur une estrade afin d’improviser une monodie... c’était les premiers protagonistes!


En 550, Thespis écrivit ces monodies, créant ainsi l’art dramatique.


Les chorèges (choregoi), les producteurs, avaient à leurs frais toute l’organisation, ainsi que les rafraîchissements!

On peut penser qu'il y avait une ambiance de kermesse... (Platon nomme d'ailleurs le public des représentations dramatiques la "théâtrocratie")


Durant la guerre du Péloponnèse, la durée de la fête fut réduite à quatre jours. 


sábado, 27 de febrero de 2016

Le théâtre médiéval

Le théâtre médiéval

Les origines du théâtre religieux remontent aux offices liturgiques et aux fêtes des saints.
La foi s’extériorise dans les cérémonies religieuses : pour les grandes fêtes, le culte est illustré par des scènes de l’Ancien ou du Nouveau Testament, en latin et en prose d’abord, plus tard en français et en vers. Ainsi le peuple participe d’une façon plus active.


L’illustration des événements religieux devient un spectacle de plus en plus grandiose au point même de troubler l’office de sorte que le clergé le fait représenter sous le porche de l’église ou sur la place publique.
Les acteurs, d’abord prêtres ou clercs, ont plus tard été remplacés par des laïques.
La plus ancienne représentation est le Jeu d’Adam, un jeu semi-liturgique du XIIème siècle, qui se rapporte au mystère de la Rédemption et retrace toute l’histoire de l’humanité depuis le crime de Caïn jusqu’à la venue du Christ.
On distingue encore les représentations des miracles (XIII-XIVème siècle) qui exploitent les vies des saints ou des aventures dans lesquelles interviennent des saints ou des saintes.



Le miracle de Théophile de Rutebeuf (XIIème siècle).





Le miracle de Notre-Dame (XIVème siècle).






Les mystères sont les grands drames liturgiques du XVème siècle. Ils mettent en scène un événement de la vie du Christ. Tous les lieux de l’action sont représentés sur le théâtre. Ils se jouent en plusieurs jours et ont besoin de centaines d’acteurs. En 1540, le Parlement abolit les mystères : “Ils mélangent trop le profane et le sacré”. L’Eglise se sépare du peuple.



Le mystère de la Passion d’Arnould Gréban (45.000 vers, 400 personnages, représenté en 4 jours !).

Parallèlement au théâtre religieux s’est développé le théâtre comique. Citons au XIIème siècle : Le Jeu de la Feuillée et Robin et Marion d’Adam de la Halle.
La moralité est une pièce à intention moralisatrice aux personnages souvent allégoriques.

La sottie est une sorte de revue satirique. Elle se met parfois au service des idées politiques du temps.

Le jeu du Prince des Sots de Gringoire où l’auteur attaque la prétention du pape Jules II de faire la guerre à Louis XII, roi de France.

viernes, 26 de febrero de 2016

Le Théâtre de la Renaissance

Le Théâtre de la Renaissance

Le Théâtre de la Renaissance  est classé monument historique. Inauguré en 1873 et mis à la disposition de la troupe théâtrale de Victor Hugo et d'Alexandre Dumas, ce haut lieu de la culture dramatique a donné tous les plus grands classiques du patrimoine Français. Ce monument est l'archétype du théâtre à l'italienne, inspiré de l'opéra Garnier. Proposant 650 places, il a été dirigé par les 
plus grands noms tels Feydeau ou Sarah Bernardt. Les plus grandes stars de l'histoire théâtrale Françaises ont été applaudies ici : Arletty, Raimu, Francis Blanche, Edwige Feuillère.


Du romantisme aux spectacles comiques


Créé pour représenter les drames romantiques au XIXe siècle, le Théâtre de la Renaissance a rapidement élargi sa programmation. De nombreux opéras-comiques et opéras-bouffes y ont été montés : La Jolie Parfumeuse, en 1873, sur une musique d'Offenbach, ou encore La Tzigane, en 1877, sur une musique de Johann Strauss. En 1893, la célèbre comédienne Sarah Bernhardt reprend la direction du Théâtre de la Renaissance, ce qui lui permet d'interpréter les rôles de son choix. Elle revient au romantisme en créant Lorenzaccio d'Alfred de Musset et interprétera le rôle-titre. Au XXe siècle, le Théâtre de la Renaissance propose de nombreuses opérettes et des spectacles comiques. En 1990, sous la direction de Niels Arestrup, le théâtre accueille La Cuisse du steward de Jean-Michel Ribes. En 1994, c'est au tour d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri d'investir le Théâtre de la Renaissance avec Un air de famille. Immense succès, la pièce sera jouée plus d'un an.

Le théâtre italien

Réapparaissant en Italie, le théâtre s'inspire énormément des textes antiques. A la différence de l'Antiquité, les artistes se produisent sur des scènes mobiles qui permettent de pouvoir jouer en extérieur ou en intérieur. La création des décors bénéficie grandement des règles de la perspective découverte par l'architecte italien Filippo Brunelleschi, car les décors deviennent plus réalistes. En Angleterre, le théâtre est très réputé. C'est effectivement à cette époque que le génie anglais William Shakespeare (1564-1616) écrit ses pièces de théâtre. Jouant et écrivant ses pièces pour une petite troupe de théâtre, il devient très populaire.



















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jueves, 25 de febrero de 2016

La perspective illusionniste Italienne

La perspective illusionniste Italienne





Dans la deuxième moitié de XVIIIe siècle et depuis la Renaissance, c’est le théâtre à l’italienne qui règne, celui-ci s’impose par ses toiles de fond extrêmement chargées. On fait alors appel à des peintres, appelés pour leurs travaux de perspectives les "Perspecteurs" pour concevoir le lieu. on peut citer Niccolo Brenullechi







Le théâtre à l'italienne, ne diffère des gigantesques structures antiques que par des dimensions plus modestes permettant au public de percevoir bien plus en finesse le jeu des artistes, l'interprétation des œuvres musicales et conservant toujours l'immuable principe encore en usage de nos jours: des spectateurs assis face à la scène et ses décors.

Classiquement, la salle est structurée en plusieurs étages/balcons sur un plan ayant varié de forme entre le -U- et l'ovale tronqué qui délimitent architecturalement la largeur d'ouverture de la scène.
La scène à l'italienne est le centre d'un vaste volume en grande partie invisible du public; la cage de scene  , où sont aménagés différents espaces techniques recevant une machinerie complexe qui permet de produire absolument tous les effets spéciaux ou décoratifs imaginables pour la mise en scène ou présentation adaptée, organisée pour chaque type d’œuvre ou genre de spectacle.
Aujourd'hui, ces principes architectoniques de la cage de cage de scene ne ne varient pas. Quant à la forme de la salle, quelles que soient les modes, elle comportera toujours des spectateurs plus ou moins éloignés des artistes, ce qui est le propre d'un lieu recevant du public.
Parmi les préjugés qui subsistent au sujet de la salle de théâtre à l'italienne, il y a "voir et être vu".




Il faut savoir que jusqu'au début du XIXème siècle, toutes les salles de spectacle étaient éclairées du début à la fin du spectacle par de multiples girandoles et lustres équipés de chandelles. Il a fallu attendre l'avènement du gaz d'éclairage vers 1820 (A Paris, théâtre de l'Odéon et théâtre de l'Opéra impérial situé rue Le Pelletier) et la souplesse de son réglage afin de plonger les salles dans une pénombre presque totale mettant en valeur des éclairages scéniques beaucoup plus élaborés, gradués et colorés; le noir complet n'a pu y être obtenu qu'avec l'électricité, permettant de concentrer toute l'attention du public vers la scène et l’œuvre.

miércoles, 24 de febrero de 2016

La comédie

       

 La comédie 

comédie est un des deux genres principaux de composition dramatique, celui où l'on représente une action prise dans la vie commune et sous un aspect propre à exciter le rire.

La comédie s'amuse à nous montrer chez l'humain la nature morale asservie aux instincts physiques : le sot, le poltron, l'égoïste, le gourmand, le sensuel, l'individu esclave de ses habitudes et de ses besoins, jouet de son humeur et du hasard, voilà son héros de prédilection. Elle se tient à la peinture du présent, s'attache à saisir la vie par son côté mesquin, et à en faire éclater les mécomptes et les petitesses en saillies de gaieté. De sa nature, elle ne prêche pas, elle ne prétend à corriger personne; elle ne songe qu'à nous amuser du spectacle de nos travers et de nos sottises : si elle vise parfois à nous donner quelque leçon, ce n'est qu'une leçon de prudence humaine; elle nous enseigne l'art de la vie, et sa morale, si morale il y a, n'est autre que celle du monde, où le succès appartient plutôt aux habiles qu'aux vertueux.

La comédie d'intrigue présente un enchaînement d'aventures plaisantes, de situations embarrassantes et bizarres, qui tiennent le spectateur en suspens jusqu'au dénouement. 

De la combinaison des trois genres de comédie résulte ce que Lemercier nomme la comédie mixte, laquelle admet à la fois tous les moyens, tous les ressorts qui peuvent contribuer au développement d'une action comique.


La tragédie

Selon la définition du Petit Robert, la tragédie est : « une œuvre dramatique en vers, présentant une action tragique dont les événements, par le jeu de certaines règles ou bienséances se traduisent essentiellement en conflits intérieurs chez des personnages illustres aux prises avec un destin exceptionnel ». Ce qu’il faut mentionner, et ce que le dictionnaire mentionne aussi d’ailleurs, c’est qu’elle nous vient de la Grèce antique. Plus précisément, elle est née du dithyrambe, culte fait au dieu Dionysos. Voyons donc les deux grandes périodes de la tragédie : la période antique et la période classique.


Première partie : la tragédie antique ou le début des œuvres lyriques et dramatiques

Tout a commencé par la présence d’un choeur qui célébrait le dieu en se produisant autour de son autel. Par la suite, on a ajouté les acteurs dans ces cultes faits au dieu Dionysos et c’est ce qui a permis les dialogues tels qu’on les connaît dans la tragédie grecque. Eschyle a été le premier à les introduire au cinquième siècle av. J.-C., mais c’est Sophocle et Euripide qui les rendirent plus importants dans leurs écrits en préférant comme héros l’homme aux dieux. Les représentations tragiques de cette époque étaient aussi importantes que les cérémonies religieuses. Le théâtre était construit en demi-cercle à ciel ouvert, les acteurs donnaient un jeu brillant et terriblement stupéfiant, parés des plus beaux costumes. Les thèmes étaient directement puisés dans les légendes ou dans l’histoire de la Grèce. Ces thèmes pouvaient être en rapport avec la nature, les dieux, l’hérédité et ils avaient un point en commun, ils nous donnaient une image de l’homme dépassé par des événements, par des forces trop puissantes. Oedipe roi de Sophocle incarne bien l’homme aux prises avec la fatalité, avec la volonté des dieux.